Aujourd'hui, ailleurs qu'à Bois-Colombes, on commémore le 52ème anniversaire du 17 octobre 1961, date de la manifestation pacifique d'algériens boycottant le couvre-feu qui leur était imposé et revendiquant les mêmes droits que tous.

Au cours et à la suite de cette manifestation, de très nombreux algériens furent arrêtés, emprisonnés, torturés et tués par une violente répression policière.

L’an dernier, le Président de la République faisait, pour la première fois, un acte de reconnaissance de ces évènements en déclarant : « Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ont été tués lors d'une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes ».

A Bois-Colombes, lorsque nous avons souligné en Conseil Municipal l'absence de commémoration de cette répression (au contraire de villes voisines), le Maire a répondu : " Je respecte l'histoire, cependant je considère qu'il faut arrêter de faire de la repentance ou de revivre une histoire que nous avons à peine connue".

C'est regrettable. Avec un tel raisonnement, les citoyens de demain n'auront plus que les livres pour connaître l'histoire de leur pays...

histoire

17 Octobre 1961 : pas de commémoration à Bois-Colombes